Bon jour !
Au cours de mes différentes formations, j’ai appris à utiliser de nombreux outils,
Comme, par exemple, la graphologie, ou l’étude de votre écriture pour définir votre personnalité,
Ou comme la psychomorphologie, ou comment votre corps en dit long sur votre caractère.
Plus récemment, c’est la psychogénéalogie qui a été une réelle découverte.
La psychogénéalogie, c’est étudier l’histoire familiale pour mieux comprendre notre héritage.
Que ce soit ce côté dépensier, ce besoin de « devoir rattraper quelque chose », ce sentiment d’avoir une dette,
Ou encore l’ombre d’un ancêtre qui nous hante, un secret de famille, des non-dits…
Grâce à la psychogénéalogie, vous pouvez apprendre à mieux vous connaître,
Et à faire connaissance avec votre famille,
Voire faire la paix avec vous-même aussi.
Il faut parfois plusieurs générations pour solder une dette morale,
Ou pour résoudre une problématique,
Une rupture douloureuse peut mettre trois ou quatre générations à être digérée,
Ce qui explique que chaque génération à son célibataire éternel insatisfait de ses histoires d’amour,
Ou ce célibat peut-être le signe d’une dévotion, d’un sacrifice pour servir un parent.
Mais cette cause est rarement identifiée.
Le fonctionnement de la psychogénéalogie est un peu le même que celui des mal-à-dit :
Le corps réagit à quelque chose dont vous n’avez pas forcément conscience.
Or, l’analyse des causes de ces réactions physiques, psychiques, morales…
Permet de mettre des mots pour soulager les maux, quels qu’ils soient.
Sans oublier, que de résoudre les « mystères » du passé, vous permettra de retrouver la sérénité,
Et d’offrir aux générations futures une histoire familiale apaisée totalement ou partiellement.
Aujourd’hui, je partage avec vous les (très) grandes lignes de cette découverte de vos racines
Seul.e, vous pouvez surtout discuter avec vos parents, vos grands-parents,
Vous pouvez vous renseigner sur les histoires de famille plus ou moins bien connues,
Vous resterez sur une découverte en surface, ce qui est déjà beaucoup.
Pour analyser en profondeur vos racines, il est fortement conseillé de vous faire aider.
Vous pouvez consulter un.e psychologue, un.e psychanalyste, un.e sophrologue ou un.e thérapeute.
Creuser son passé familial remue le passé, et remue aussi votre cœur et votre cerveau.
En étant accompagné, vous êtes guidé, et surtout vous pourrez discuter de ce que vous découvrez,
Au fur et à mesure de vos avancées et des réponses obtenues ou trouvées.
Grâce à la psychogénéalogie, vous comprendrez peut-être pourquoi cette maladie familiale,
Ou cette répétition d’un schéma plus ou moins douloureux…
La première étape : réaliser son génosociogramme
C’est un tableau, un peu comme un organigramme,
Avec vous et votre fratrie, vos parents, vos grands-parents et vos arrière-grands-parents.
Dans ce tableau, vous enregistrez :
- Nom
- Prénom
- Date de naissance (et si possible de conception),
- Date de mariage, concubinage, pacs, décès
- Date de séparation/divorce
- Lieux de naissance, de décès
- Les enfants (illégitimes, légitimes, morts-nés, fausse-couche…)
- Les faits historiques (maladie, guerre, traumatisme divers…)
En plus de cette base, vous pouvez rechercher également ces informations :
- Déménagements et autres déracinements (volontaires ou non),
- Internement, emprisonnement, hospitalisation, et causes
- Métiers, niveau d’étude, reconversion,
- Passions, loisirs,
- Faillites, échecs divers et variés…
Les premières analyses
Utilisez des couleurs, des codes pour identifier et visualiser les éléments,
Notez les liens positifs et/ou négatifs,
Ajoutez, si besoin, les amis très très proches, que vous considérez comme des membres de la famille…
Les chiffres
Ils sont omniprésents dans les dates, les anniversaires, les décès, les mariages, les séparations,
Ou encore le jour de la fête (saint-patron), les prix, diplômes, récompenses obtenus…
Regardez dans votre tableau quels chiffres se répètent (que ce soit un chiffre, peu importe sa place dans la date, un mois, une année, un âge…)
Essayez de comprendre les répétitions, les cycles, quelles sont les raisons de ces répétitions.
Les prénoms
Qu’il soit déjà présent dans l’arbre généalogique, qu’il soit approchant, qu’il soit absent,
Qu’il soit féminisé ou masculinisé, qu’il soit discordant,
Qu’il y ait une erreur d’orthographe (volontaire ou non),
Ou que vous ne soyez jamais appelé par votre prénom, tout cela a une signification.
Vous pouvez observer les anagrammes, les initiales, les lettres répétitives dans l’arbre,
Regardez les ressemblances phoniques, en initiales, nombre de lettres,
(Re)découvrez les saint-patron ou les personnages historiques avec les mêmes prénoms (et quelles étaient leurs personnalités),
Dites à haute voix les prénoms, parfois en déplaçant quelques lettres, pour former des expressions ou d’autres mots (comme MARIE–> AIMER)
Le nom et l’identité
Votre nom est peut-être porteur d’une histoire familiale connue,
Il est alors important d’exister par votre prénom,
Essayez de connaitre votre origine, quand, et par qui, avez-vous été conçu,
Étiez-vous désiré consciemment,
Ressentez-vous une dette familiale
Comment les conjoints ont-ils été choisi (date de naissance, prénom, situation particulière, statut social, lieu de vie…)
Quelle place à chaque personne dans la fratrie, en tenant compte des éventuels décès in utero ou en bas âge,
Où sont les filles dans la fratrie, les garçons…
Le corps et les émotions
Votre corps et vos émotions peuvent également illustrer votre histoire familiale.
Est-ce qu’une émotion revient régulièrement sans que vous identifiiez la cause possible,
Est-ce qu’une douleur se manifeste à une période, un âge précis, pour vous ou sur plusieurs générations
En résumé, la psychogénéalogie, c’est dialoguer avec vos parents et vos ancêtres,
C’est écouter votre corps,
C’est lire, réfléchir sur votre histoire personnelle et votre histoire familiale.
Si vous le désirez, nous pouvons le faire ensemble.
Pour cela, c’est simple : contactez-moi.